vendredi 4 octobre 2013

Revue de presse du 30 septembre au 4 octobre

par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
L’actualité de la semaine à l’U de M se résume en deux mots : Yvon Fontaine. Suite à la divulgation de l’entente de départ à la retraite conclue entre l’ancien recteur et l’Université (Radio-Canada), les réactions sont venue de toutes part, tant pour critiquer (Radio-Canada; CBC) que pour défendre (L’Acadie Nouvelle; Radio-Canada) les sommes remises à Fontaine en remerciement de ses services à l’U de M.

En gros, professeurs comme étudiants comprennent mal comment on peut donner autant dans le contexte actuel où l’on se fait continuellement dire que les fonds manquent et qu’il faut se serrer la ceinture, et l’administration répond que ces ententes font partie des procédures normales dans le monde des affaires, et sont nécessaires pour attirer et retenir les meilleurs candidats possibles.

Il y a eu une intervention intéressante de Gabriel Nadeau-Dubois sur cette question (Radio-Canada), qui questionne la pertinence de gérer les universités à la manière de grandes entreprises, alors qu’elles sont des institutions publiques. Le débat philosophique sur la vocation des universités est très bien circonscrit dans cette brève entrevue, que je vous invite à visionner.

Ailleurs, l’ouragan LaPierre s’essouffle partout sauf à la CBC, sauf pour renaître dans le dossier des manifestations à Rexton, où les opposants demandent que soit révisée l’entente avec SWN, fondée sur les conclusions du rapport LaPierre. Mais lui, y’a juste J.K. Irving pur le défendre (CBC).

Il faut sans doute reconnaître les contributions et le travail de LaPierre, mais le gouvernement a également le devoir de faire ses devoirs s’il souhaite préserver la légitimité des décisions fondées sur le travail du scientifique déchu.

Finalement, l’Étoile nous apprend que les inscriptions sont en hausse au CCNB, et en baisse à l’UdeM, ce que la vice-rectrice Marie-Linda Lord explique en invoquant des raisons démographiques (L’Étoile). Il est vrai que le nombre de finissants francophones a diminué du N-B, et que le tiers de ces derniers, historiquement, s’inscrit à l’UdeM. En revanche, l’engouement renouvelé pour l’apprentissage des métiers, à la lumière des annonces récentes de grands chantiers dans nos régions et de la promotion incessante de l’industrie par le gouvernement fédéral (vous savez, le plan de distraction économique?), expliquerait la hausse des inscriptions au CCNB.

Et voilà, de qui parlera-t-on bien la semaine prochaine?

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