mardi 26 mars 2013

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick laisse les universités avec un manque à gagner important dans son budget

0% d’augmentation au financement des universités, la FÉÉCUM s’inquiète

Suite au dépôt du budget du Nouveau-Brunswick, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) s’inquiète du manque d’importance accordée à l’éducation postsecondaire par le gouvernement provincial. Ce dernier limitera l’augmentation des droits de scolarité à 150$ pour l’année 2013-2014, sans pourtant augmenter le financement des universités. L’inflation et l’augmentation progressive des salaires ne semblent pas faire partie de l’équation.

La présidente de la FÉÉCUM, Joëlle Martin, condamne cette décision qui lie les mains des universités ou pire, les forcera à couper dans leurs services ou programmes : « Une augmentation à des droits de scolarité déjà trop élevés ne rendra pas l’éducation postsecondaire plus accessible, mais encore pire, 
le manque de financement viendra affecter directement la qualité de l’éducation, ce qui est tout simplement inacceptable. » La Fédération craint évidemment quelles sortes de coupures l’Université de Moncton sera poussée à faire.

Dans l’absence de priorité donnée à l’éducation postsecondaire dans les annonces d’aujourd’hui –  absence que la Fédération étudiante considère absurde quand l’éducation est pourtant le portail vers une population mieux salariée, des entreprises plus novatrices et un bien-être économique accru – la FÉÉCUM devra maintenant attendre l’annonce des crédits budgétaires du ministère de l’éducation postsecondaire pour les détails exacts des changements apportés au système d’aide financière. « Les programmes sont encore en période d’évaluation, » explique Mme Martin. « Reste à voir si l’ensemble de nos recommandations visant à améliorer le sort des étudiants – le plafond d’endettement, les changements au système de prêts étudiant, etc. – auront eu un impact sur les décisions de nos élus. »

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